A quoi servent les imprimantes 3D ?
Les imprimantes 3D permettent de créer des prototypes rapides, de produire des objets réels. Elles sont notamment utilisées dans de nombreux domaines tels que l’armée, l’aéronautique, la médecine et la recherche, et par les particuliers. Biotechnologies, bio-informatique et nanotechnologies permettent d’intervenir avec une efficacité de plus en plus inégalable sur l’être humain.
En effet, c’est dans la médecine que les imprimantes 3D font des miracles. En effet, elles ont permis de modéliser des prothèses pour les mains, de sauver la vie d’un bébé qui souffrait d’un affaissement des bronches grâce à une prothèse résorbable.
Il faut aussi ajouter à cela que les prothèses fabriquées par les imprimantes 3D sont beaucoup moins onéreuses que les prothèses myoélectriques. Quand il faut compter entre 4200 euros et 7500 euros pour ces dernières, il faut seulement débourser entre 50 et 200 euros pour les prothèses issues des imprimantes 3D.
Selon les ingénieurs, les imprimantes 3D seront capables à long terme, de fabriquer artificiellement des parties du corps humain. Il sera alors possible de remplacer des organes détruits ou défectueux par des organes artificiels. Cela peut alors se rapprocher du transhumanisme qui, parmi ses ambitions, souhaite lutter contre le handicap notamment.
Les imprimantes 3D peuvent désormais créer les clones des patients permettant ainsi aux chirurgiens de préparer leurs opérations, et donc de diminuer les risques le jour J.
Avec cette nouvelle technologie, tous les rêves sont possibles. Pourquoi ne pas fabriquer des tissus, des organes améliorés ?
Les imprimantes 3D seraient alors étroitement liées au transhumanisme. En effet, l’homme disposerait de capacités physiques supérieures à ce qu’il possède actuellement.
Le transhumanisme veut utiliser les nouvelles technologies pour améliorer les capacités physiques et intellectuelles de l’homme. Avec les imprimantes 3D c’est ce qui est en train de se produire.
2 réponses
Le transhumanisme est une idée encore incertaine et ambiguë. Quel est seulement le pourcentage de la population à connaitre la définition de ce mot ?
La plupart des gens y font référence sans connaitre le débat entourant cette notion. De plus, qui ne souhaites pas redonner espoir à un individu étant dans l’incapacité de se servir de l’un de ses membres ou alors étant complètement amputé de ce membre ?
On parle de la nanotechnologie comme de la solution au cancer. Pourquoi ne pas en être enchanté ?
Renseignez-vous un peu sur les risques et les impacts des nanoparticules sur le corps humain et, plus généralement, sur la santé. L’étude des risques que portent ces nouvelles technologies est très peu mis en avant alors que leur utilisation augmente de façon exponentielle.
La science fait des merveilles, comme toujours, mais à quel prix ?
Certes le transhumanisme n’est pas encore bien développé mais il tend à l’être avec toutes les nouvelles technologies qui ne cessent de se développer. Sans le savoir, nous sommes tous face au transhumanisme. On a l’exemple avec les prothèses. Pour pallier au handicap, on propose des prothèses pour leur permettre de vivre « normalement ». N’est-ce pas ce que souhaite le transhumanisme? Si. Vous le dîtes vous-même, qui ne souhaite pas redonner espoir à un individu qui souffre d’un handicap.
La nanotechnologie est encore au stade expérimental. Ça ne fait pas longtemps que cela existe, c’est pourquoi il est, aujourd’hui, difficile de donner les réels risques de la nanotechnologie. Mais il est évident que cela comporte des risques, mais avec les nouvelles technologies elles seront améliorées. A terme, elles permettront de créer des médicaments atteignant leur cible, notamment pour le cancer.
L’évolution fait partie de notre société. Nous n’en sommes qu’au stade de la recherche même si nous avons déjà eu de grands résultats (prothèses) révolutionnaires.