L’impression 3D est un processus qui permet de réaliser des prototypes fonctionnels et des pièces en série jusqu’à plusieurs milliers d’exemplaires. Il se base sur des idées de conception très variées, notamment sur la créativité des prestataires et les productions sont effectuées dans des ateliers particuliers.
De nos jours, de nombreux client ont recours à l’impression 3D, que ce soit des particuliers ou des entreprises car ils connaissent tous les avantages de ce genre d’impression. L’essentiel à savoir sur l’impression 3D dans cet article !
Les différentes technologies d’impression 3D
D’après ce qui est expliqué sur le site https://silex3dprint.fr/, les prestataires peuvent choisir entre différentes technologies d’impression 3D, dont : le frittage laser, le multi jet fusion la stéreolithographie et le dépôt de fil FDM.
Connu aussi sous le nom de SLS ou Selective Laser Sintering, le frittage laser est une technique d’impression polyvalente qui est surtout réservé aux industries de l’aérospatial, de l’automobile, des produits de consommation et du luxe. Ce procédé permet de produire des pièces résistantes et il facilite la conception de nouveautés sur le marché.
En ce qui concerne ensuite la technologie multi jet fusion MJF, il s’agit d’une grande innovation en matière d’impression 3D car c’est un mode de fabrication numérique très réussi, rapide et abordable. Plus précisément, le multi jet fusion est obtenu à partir du liage de poudre déposé sur une couche de PA12 et chauffé avec des lampes puissantes.
Quant à la stéreolithographie, il s’agit d’un processus qui aboutit à une impression de qualité exceptionnelle. Très précis et rapide, cette technologie d’impression fait appel à la polymérisation de la résine liquide et à l’utilisation de résines classiques et techniques.
Concernant enfin le dépôt de fil, c’est le procédé idéal pour la fabrication de prototypes et pour la production de petites séries de pièces. C’est pour cette raison qu’il est surtout apprécié par les PME.
Les principaux matériaux utilisés en la matière
Si telles sont donc les différentes technologies utilisées pour réaliser une impression 3D, il y a lieu maintenant de se concentrer sur les différents matériaux.
De un, il peut s’agir de résines industrielles telles : la résine durable, la résine haute température, la résine blanche, la résine grise, la résine noire, la résine en haute résolution, le filament GLASS biocompatible, le filament HIPS calcinable et la résine flexible. En général, ces résines permettent d’effectuer des assemblages ou des prototypes résistants. Sinon, elles sont aussi parfaites pour masquer les imperfections et pour aider les pièces à résister au pliage et à la torsion.
De deux, il se peut également que les matériaux utilisés pour l’impression 3D soient des poudres industrielles, comme : la PA12, la PA-GF polyamide chargée de particules de verre, l’ALUMIDE poudre d’aluminium et de poudre de polyamide, la PA 2241FR ignifuge et la TPU caoutchouc.
Pour terminer, les autres matériaux qui peuvent aussi être traités en la matière sont : l’ABS, l’ABS-ESD, la PA-Carbone, l’ASA, le HIPS, le PC-ABS, le PETG et bientôt l’ULTEM et le PEEK. Ainsi, ces filaments industriels permettent donc de simuler une large gamme de plastiques et certains d’entre eux fournissent une meilleure protection électrostatique tout en réduisant considérablement la perte de composant sur les lignes de production, tandis que d’autres sont caractérisés par une grande résistance aux températures élevées, aux chocs, à la lumière UV, à l’humidité et aux produits chimiques tels que les acides, les alcalis et les sels.
Les meilleures initiatives combinant impression 3D et écologie
L’impression 3D compte parmi les méthodes de fabrication vertes car elle ne gaspille pas les ressources naturelles, respecte l’environnement et permet de recycler les déchets. En prenant l’exemple du projet Million Waves, celui-ci vise à transformer les déchets plastiques jetés dans les océans en prothèses imprimées en 3D. Le poids de ces derniers atteint les 13 milliards de kilos par an, d’où l’intérêt d’encourager et de soutenir ce projet. Actuellement, ses fondateurs organisent des sessions sur les plages afin de ramasser tous les emballages, bouteilles et autres déchets qui s’y accumulent. Enfin, il faut noter qu’il faut au moins 30 bouteilles pour créer une prothèse qui sera ensuite vendue à 45 dollars.
Le second projet qui peut être soulevé est Francofil. Il s’agit justement d’une startup française qui est basée en Normandieet qui produit des filaments destinés à l’impression 3D. Les principaux matériaux qu’elle utilise sontles huîtres, les moules et les coquilles Saint Jacques. Sinon, il récolte aussi du blé et du marc de café. Mis à part les filaments génériques PLA et ABS, Francofil est donc le premier fabricant de filaments qui a su revaloriser les déchets issus des différentes filières, notamment de l’agriculture et de la restauration. Et ces filaments 100% biosourcés ont donné de nouveaux effets et de nouvelles textures aux pièces imprimées.
Le dernier projet à énumérer est 3Devo. Il s’agit effectivement d’une société qui a développé l’appareil SHR3D IT. Cette machine permet de transformer les déchets plastiques en granulés imprimables 3D. Ainsi, elle joue en même temps le rôle d’un broyeur et d’une déchiqueteuse. C’est un appareil performant qui permet de recycler environ 5 kilos de plastiques en une heure. Puis, il est aussi capable de créer son propre filament à partir des granulés, ou encore de créer des matériaux d’impression 3D.